Ce n’est jamais qu’un chiffre, mais un changement de décennie est toujours l’heure des bilans. À l’aube du 70e anniversaire de la BRAFA, COLLECT s’est entretenu avec son nouveau président, quelques débutants et certains vétérans, des compatriotes et des étrangers, quant au devenir et au dynamisme de la foire mais aussi sur l’état du marché de l’art. D’une ambiance décontractée aux contrôles stricts, des chasseurs de trésors à un fossile d’ichtyosaure, du gouvernement laxiste aux récents procès, tout a été passé au crible. Ce dossier ne souligne pas seulement la riche histoire de la BRAFA, mais rend aussi compte d’un marché empreint d’innovation et de résilience. « La BRAFA n’a pas besoin de s’agrandir, mais de s’améliorer. » Voici ce qu’affirme Klaas Muller, nouveau président du conseil d’administration.
La 70e édition de la BRAFA débutait le 24 juin dernier, avec un important remaniement du conseil d’administration. Outre Harold t’Kint de Roodenbeke, le président, Francis Maere, Olivier Theunissen et Christian Vrouyr quittaient également les commandes. Klaas Muller est passé du poste de vice-président des Antiquités & Maîtres anciens à celui de président. Didier Claes (vice-président pour l’Art non européen) et Jean Lemaire (trésorier) restent aux manettes. Les nouveaux venus sont Christophe Boon (vice-président Art moderne & Contemporain), Arnaud Jaspar-Costermans (vice-président Antiquités & Maîtres anciens), Tobias Desmet (secrétaire général) et Herwig Simon (administrateur). Klaas Muller siège au conseil d’administration de la BRAFA depuis 2015. Il en est le vice-président depuis 2021.