Une fois n’est pas coutume, la Royal Academy of Arts de Londres consacre en ce printemps une exposition rétrospective à un artiste belge. On saluera d’autant plus cette initiative que, s’il est particulièrement réputé dans son pays d’origine, Léon Spilliaert ne bénéficie pas encore d’une aura internationale à la mesure de son talent. En témoigne une cote un peu poussive et encore trop souvent le fait d’acteurs locaux.