kunstwerken restaureren

« Restaurer, c’est innover »

D’un Dirk Bouts aux Wall Drawings de Sol LeWitt ou au magasin Wolfers de Victor Horta, l’IPARC restaure au plus haut niveau des œuvres d’art issues de collections publiques et privées, notamment celles de la Phoebus Fondation. Désormais, l’entreprise envisage de se développer au Moyen-Orient. Entetien avec Leen Gysen, fondatrice et directrice générale de l’entreprise.

TEXTE: Thijs Demeulemeester

D’un Dirk Bouts aux Wall Drawings de Sol LeWitt ou au magasin Wolfers de Victor Horta, l’IPARC restaure au plus haut niveau des œuvres d’art issues de collections publiques et privées, notamment celles de la Phoebus Fondation. Désormais, l’entreprise envisage de se développer au Moyen-Orient. Entetien avec Leen Gysen, fondatrice et directrice générale de l’entreprise.

On n’entre pas comme ça dans l’International Platform for Art Research and Conservation (IPARC) : étant donné la grande valeur des œuvres et objets d’art qui y sont traités, cette société de restauration d’œuvres d’art, sise à Kampenhout, préfère garder portes closes et rester à l’abri des regards indiscrets. Lorsque nous nous y rendons, un transport d’œuvres d’art, avec les peintures restaurées des thermes historiques de Spa, est en cours de préparation. Leen Gysen : « Cela fait tout de même bizarre de les voir partir. Ils ont passé des mois ici, à l’atelier. Il paraît un peu vide aujourd’hui, car les portraits de gouverneurs de la maison provinciale de Bruges, ainsi que deux œuvres monumentales du musée de Tournai viennent également de quitter les lieux. » Leen Gysen n’est pas restauratrice, mais cofondatrice et directrice générale de la plus grande entreprise privée de restauration d’œuvres d’art, en Flandre. L’IPARC travaille pour des musées et des autorités publiques, ainsi que pour des fabriques d’église, des galeries comme Xavier Hufkens et des collectionneurs privés, dont Fernand Huts et bien d’autres : « Nous employons aujourd’hui treize personnes en Belgique, contre vingt avant la crise sanitaire. Mais, avec le contenu prévisionnel de notre carnet de commandes, nous devrions retrouver les mêmes chiffres d’ici à 2025. » En nous promenant ensemble dans l’atelier, on reconnaît un tableau de Suzanne Valadon, un Michaelina Wautier et quelques œuvres textiles répertoriées comme chefs-d’œuvre flamands : « Pour l’instant, nous travaillons également sur un ensemble d’œuvres du musée M de Louvain. Cette année, ils organisent une nouvelle présentation de leur collection permanente. »