Le Washington Post l’évoquait il y a peu : la force de Bruxelles réside dans sa capacité à développer un écosystème dans lequel production, acquisition et diversité des propositions se côtoient. De fait, la force de la scène artistique bruxelloise réside dans l’hétérogénéité de propositions qui n’en sont pas pour le moins complémentaires. Les espaces en marge des institutions foisonnent et contribuent largement à la réputation d’eldorado artistique que détient la ville. Qu’ils soient gérés par des artistes (artist-run spaces) ou des initiatives semi-privées, ces lieux ont pour dénominateur commun la volonté de proposer un regard exigeant au travers d’approches novatrices ou expérimentales.