particulièrement en cette année où l’on célèbre les cinquante ans de sa disparition, que l’on aurait tendance à penser que tout a été dit à son sujet. Pourtant, une période de son parcours a curieusement suscité très peu de recherches : celle de la Seconde Guerre mondiale. Il semble d’autant moins justifié de la passer sous silence que Magritte s’y distingue, là encore, par la singularité de sa démarche face à la question essentielle qui se pose aux artistes : « que peut-on créer lorsque la liberté d’expression a disparu ? »