Le musée DIVA d’Anvers se réinvente avec une nouvelle direction et des priorités autres. En misant entièrement sur les bijoux, il renforce ses liens avec la communauté créative et insuffle une nouvelle vie à son précieux patrimoine.
Depuis que l’ancien musée de l’Orfèvrerie Sterckshof et le musée du Diamant ont fusionné sous le nom de DIVA, l’institution anversoise tente de se forger un devenir. Avec le recrutement de Siska Genbrugge au poste de directrice et un focus sur les bijoux de créateur, anciens mais surtout contemporains, de nouvelles lignes ont été tracées. Siska Genbrugge : « Notre équipe, illustrant le savoir-faire des deux musées, nous a aidés à définir notre raison d’être. Notre triple ADN nous permet de nous concentrer avant tout sur les bijoux. L’histoire du diamant est plutôt technique et moins culturellement inspirée, tandis que l’artisanat d’orfèvrerie est désormais à la traîne. Si, dans le passé, tout le monde possédait de l’argenterie, l’argent n’est plus guère usite aujourd’hui que dans un contexte de design.